Pas de CDI, pas de caution, pas d’appart

Publié le : 17 novembre 20202 mins de lecture

Louer un appartement en France, notamment dans la capitale et les grandes métropoles, peut vite s’apparenter au parcours du combattant.

En effet, au moment où la législation française qui protège les locataires contre les expulsions hivernales entre en vigueur, nombreux sont les propriétaires qui sont de plus en plus frileux à prendre le risque de louer leur bien immobilier à des candidats dont le profil ne correspond pas exactement à leurs critères, souvent idéaux : salaire(s) d’un montant équivalent au triple du loyer mensuel (3000 euros de salaire, pour un loyer de 1000 euros), contrat de travail à durée indéterminée, caution d’un ou plusieurs parents et versement de la caution dont le montant a été modifié à 1 mois de loyer (2 mois au préalable) et la caution solidaire dont l’importance est capitale pour protéger le propriétaire contre les loyers impayés.

La crise économique risque d’accentuer ces mécanismes précautionneux et la précarité du logement de suivre cette courbe désespérément ascendante. Alors que faire pour résoudre ce problème ? Et si la solution résidait dans l’inverse de la législation actuelle ? Par exemple, si les propriétaires pouvaient être assurer de récupérer leur bien facilement lors de litige (responsabilité du litige émanant des locataires) alors peut-être que ceux-ci se sentiraient en sécurité et accepteraient de louer leur bien avec plus de sérénité ? Peut-être que des étudiants, des jeunes, moins-jeunes ou retraités pourraient enfin se loger ?

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